L'intégration numérique dans les bâtiments pour lutter contre le réchauffement climatique

7/10/2021

Le GIEC (Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat) a publié son 6e rapport venant rappeler à la population mondiale que l’urgence environnementale n’est pas une simple lubie. Les conséquences du réchauffement climatique ne doivent pas être sous-estimées. Dans le secteur du bâtiment, quelles actions pouvons-nous mener ? C’est la question que se sont posées les équipes de CYRISEA.

Début août, le GIEC a dévoilé son rapport faisant l’état des lieux des principales conséquences des activités humaines sur le réchauffement climatique. Nous l’avons compris, les nouvelles ne sont pas bonnes ! Les conséquences sont alarmantes.

CYRISEA, filiale d’ALTEREA Groupe, s’engage dans la transition énergétique, environnementale et numérique des bâtiments. Nos équipes ont décidé d’apporter une note positive à ce rapport et de démontrer que nous pouvons encore agir de façon favorable dans le secteur du bâtiment.

Les principaux constats et enjeux du rapport

Faisons un rappel des principales informations mises en avant dans le rapport du GIEC. Sans surprise, le premier élément à retenir concerne l’impact des activités humaines sur le réchauffement climatique. Elles entraînent une hausse de la température mondiale de 1,1% depuis la seconde moitié du XIXe siècle et les conséquences sont multiples :

  • Le dérèglement climatique entraine, par exemple, une montée du niveau de la mer de 20 cm entre 1901 et 2018.
  • Les phénomènes météorologiques extrêmes vont devenir plus récurrents et continuer de s’intensifier : sécheresses, canicules, incendies, pluies et inondations. Les périodes de grande chaleur ou de grand froid devraient également s’intensifier.
  • Les émissions de CO2 sont devenues très importantes, à tel point que les forêts et autres milieux naturels n’ont plus la capacité de les absorber.

Quels sont les points d’attention concernant le secteur du bâtiment ?

Malgré ces constats alarmants, il est encore possible d’agir. Pour le secteur du bâtiment, un enjeu semble se dessiner afin de limiter l’impact sur le climat et de s’adapter au mieux aux changements climatiques futurs : décarboner les bâtiments !

En effet, le GIEC met en avant dans son rapport l’amplification des îlots de chaleur dans les prochaines années due aux vagues de chaleur de plus en plus fréquentes et à l’urbanisation qui s’accélère. D’ici 2030, 60% de la population mondiale devrait vivre dans les zones urbaines. Les grandes villes étant déjà marquées par une densification de la population, les maîtres d’ouvrage, publics ou privés, tentent d’élargir leur périmètre géographique.

Dans la même logique, les périodes de froid extrêmes seront plus nombreuses. Par conséquent, la demande en électricité et en chaleur des usagers augmentera.

De plus, les émissions de CO2 ayant pour conséquence le réchauffement climatique proviennent essentiellement des énergies fossiles. Que se passerait-il si, d’ici 2050, nous continuons d’utiliser des énergies fossiles ? L’objectif visant à limiter la hausse des températures à 2°C avant 2050 ne pourra être atteint et la qualité de l’air continuera de se dégrader.

Comment agir et décarboner les bâtiments ? Le GIEC met en lumière l’utilisation notamment de matériaux bio et géo-sourcés à faible énergie grise encore trop peu déployée aujourd’hui. Une expertise et des compétences plus locales seraient ainsi mobilisées. Conscient de cet enjeu, ALTEREA Ingénierie, filiale d’ALTEREA Groupe, intègre de plus en plus cette approche et cette démarche auprès des maîtres d’ouvrage.

L’association Ekopolis a d’ailleurs recensé plus de 250 entreprises engagées dans ces filières biosourcées à travers une cartographie en ligne : « L’Atlas des acteurs biosourcés ». Cette plateforme est évolutive et participative.

Les bénéfices environnementaux liés à la gestion intelligente des bâtiments

L’utilisation des matériaux biosourcés n’est pas la seule solution environnementale pour le secteur du bâtiment. L’installation de systèmes digitaux et intelligents s’inscrit aussi dans une démarche environnementale et peut permettre d’agir en faveur de la décarbonisation des bâtiments. En quoi, les systèmes intelligents participent-ils à la fois la transition environnementale et technologique des bâtiments ?

Tout d’abord, ils sont économes et durables puisqu’ils peuvent notamment être appliqués et utilisés à plusieurs échelles, celle d’un bâtiment (Smart Building), d’un territoire ou d’un quartier (Smart Grid).

De plus, les systèmes intelligents permettent d’assurer l’automatisation de l’éclairage, l’optimisation du chauffage, l’installation de pilotage énergétique. Cela participe à la décarbonisation de bâtiments. Il est ainsi possible de réguler la chaleur dans le bâtiment en fonction de chaque pièce et des personnes présentes.

Autre argument : un réseau local peut permettre de gérer la production d’énergie via les énergies renouvelables. Ainsi, le surplus d’énergie peut être stocké et/ou redistribué dans d’autres bâtiments dans le cadre des Smart Grid. La gestion des consommations d’énergie, notamment en fonction des heures pleines ou creuses, peut donc être bénéfique pour les bâtiments voisins.

Ces exemples concrets démontrent que les systèmes digitaux intelligents vont bien au-delà du gain énergétique. C’est dans cette démarche que les équipes de CYRISEA continueront d’appuyer toute action numérique et technologique pour permettre ainsi une véritable transition environnementale des bâtiments et lutter contre le réchauffement climatique.

Certes les informations dévoilées dans le rapport du GIEC ne doivent pas être ignorées. Toutefois, ces constats doivent permettent de nous poser les bonnes questions et d’engager des actions en faveur de l’environnement. CYRISEA et les filiales d’ALTEREA Groupe ont conscience de ces enjeux et continuent d’agir en faveur de cette transition énergétique et environnementale devenue nécessaire. Et vous, quel est votre rôle pour lutter contre le réchauffement climatique ?