Smart Building : Maîtrise de la qualité de l'air intérieur

22/08/2021

La notion de qualité de l’air intérieur (QAI) fait partie des priorités du gouvernement depuis plusieurs années déjà. Toutefois, cette préoccupation est devenue encore plus importante en raison de la crise sanitaire du Covid-19 qui a touché la population mondiale. Après ces périodes de confinement successives, les salariés retournent petit à petit sur leur lieu de travail, ainsi que les enfants et étudiants au sein des écoles et universités. Aujourd’hui, l’enjeu est de ventiler et renouveler l’air au mieux dans tout type de structure. Le Smart Building joue un rôle primordial dans la maîtrise de la QAI. CYRISEA vous explique pourquoi.

 

80%, c’est le temps que nous passerions dans des endroits clos selon les chiffres de l’Ademe. Même si une nette amélioration de la QAI mérite d’être soulignée ces dernières années dans tout type de structure (établissements recevant du public, logements, bureaux), elle n’en reste pas moins une véritable préoccupation environnementale et sanitaire.

Quelques réglementations autour de la qualité de l’air intérieur

Dans les textes, cette notion a été introduite en France par la loi « Grenelle II » du 12 juillet 2010. Elle oblige notamment le secteur du bâtiment à surveiller la QAI de façon périodique et à prendre les mesures nécessaires afin de la maîtriser au mieux. Cette réglementation s’applique au sein des établissements accueillant des enfants de moins de 6 ans depuis 2018. Depuis 2020, les centres de loisirs, établissements d’enseignement et de formation du second degré sont également concernés. Tous les établissements accueillant des enfants devront appliquer cette mesure d’ici 2023.

Qualité de l’air intérieur, un enjeu fort pour le secteur du bâtiment

Il est souvent évoqué l’impact du Smart Building sur la consommation énergétique ou sur la gestion rapide et la maintenance des incidents techniques d’un bâtiment. La qualité de l’air est trop peu souvent abordée. Pourtant, au-delà des enjeux réglementaires, environnementaux et sanitaires, la QAI représente un enjeu en matière de confort des occupants.

Comme évoqué ci-dessus, elle impacte les établissements d’enseignement mais pas seulement. Elle concerne aussi les salariés travaillant au sein de bureaux. Mesurée en partie grâce au taux de CO2 dans l’air, elle joue un rôle important dans la concentration des collaborateurs et leur capacité à prendre de bonnes décisions dans leur quotidien professionnel.

Et si les IoT (Internet of Things) et outils numériques étaient une solution pour agir sur la QAI ?

Comment le Smart Building peut-il gérer la QAI ?

Tout d’abord et tout simplement, le bâtiment connecté permet de mesurer l’air intérieur dans un bâtiment grâce aux IoT et ainsi, d’en maîtriser sa qualité. C’est l’enjeu qui semble le plus évident mais qui reste sous-estimé. Les IoT sont en mesure de relever le taux de CO2 ou encore le taux de COV (Composés Organiques Volatiles). Les COV sont des substances chimiques contenues dans les revêtements de sol, dans les peintures, le mobilier, etc. Ils peuvent être d’autant plus nocifs qu’une trop forte concentration de CO2.

La température et l’humidité sont notamment relevés. Parfois, des comparaisons sont élaborées avec la qualité de l’air extérieur. Il existe plusieurs indicateurs tels que ceux-là venant évaluer la QAI. De plus, l’intégration de systèmes intelligents peut permettre de piloter la centrale de traitement de l’air des bâtiments (prévention des pics de pollution, taux d’occupation, etc).

Toutefois, la maîtrise la QAI ne s’arrête pas là. Elle s’anticipe. En effet, un bâtiment intelligent et connecté a la capacité d’assurer la maintenance et l’entretien des systèmes en vue d’éviter ou d’anticiper tout incident qui serait lié à la centrale de traitement de l’air par exemple (et tout autre équipement ou système lié de près ou de loin au traitement de l’air). Les objets connectés permettent d’alerter sur d’éventuelles défaillances ou sur de mauvais paramétrages.

Enfin, il est important de ne pas négliger la communication d’informations sur ce sujet auprès des occupants.

Gain énergétique, maintenance rapide et efficiente, maîtrise de la qualité de l’air. Les avantages liés au Smart Building ne sont plus à prouver, il faut à présent les mettre en application. En ce sens, CYRISEA reste à l’écoute des maîtres d’ouvrage afin de répondre à leurs interrogations en matière de qualité de l’air intérieur et de Smart Building de façon plus globale.